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QUESTION 27 : QUELS SONT LES PRINCIPAUX TYPES DE RISQUES RENCONTRES DANS LES BANQUES

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Message par nathalie s Dim 14 Fév - 16:28

QUESTION 27
QUELS SONT LES PRINCIPAUX TYPES DE RISQUES RENCONTRES DANS LES BANQUES ?

Introduction
L’activité bancaire est par définition intrinsèquement porteuse de risques. Ils sont multiples, de différentes natures et sont au cœur même de ses différents métiers. Les faillites ou quasi faillites ont montré clairement l’ampleur des risques qui menacent les Banques. C’est ce haut taux de concentration qui la différencie des autres entreprises.
Quelle que soit l’activité exercée par la banque, celle-ci doit donc faire face à plusieurs risques.
Dans une première partie, nous allons définir les risques acceptés que la banque va chercher à encadrer pour éviter toute dérive (c’est par exemple les prêts accordés aux clients qui intègrent une prime de risque considérant qu’une portion limité de clients ne remboursera pas) puis nous aborderons en deuxième points les risques subis qu’elle va chercher à encadrer et sur lesquels aucune rémunération n’est attendue.

1. Les risques acceptés
De par son métier, la banque va prendre des risques de différentes natures. Cette prise de risque se caractérise par un rapport coût/opportunité, c’est-à-dire, l’espérance de gains rapportée au niveau des risques pris. La banque est donc rémunérée pour cette prise de risque.
Dans les risques inhérents à son activité, on peut noter :

• Le risque de crédit : c’est un risque de contrepartie. Il est défini comme un risque de perte sur une créance dans le cas où un emprunteur ne rembourse pas tout ou partie de son crédit aux échéances prévues par le contrat.

• le risque de taux : Ce risque est lié à la fonction principale des banques qui est la transformation des échéances. Il apparaît lorsque les références de taux sont différentes (taux fixe ou variable) pour une créance et une dette associée. Autrement dit, lorsque le coût des ressources devient supérieur aux produits perçus sur les emplois.


• Le risque de marché : Il est issu des positions prises par la Banque. Ces dernières découlent de décision volontaire et s’inscrivent dans la stratégie de la banque. L’objectif étant d’anticiper l’évolution des marchés financiers et d’en tirer profit. Le risque de marché correspond alors, à l’exposition de la banque à une perte de la valeur de ses instruments financiers, du fait de l’évolution (variation) défavorable des cours des actions, des obligations, des taux d’intérêts ou encore des taux de change.

• Le risque de liquidité : il naît de l’activité de transformation des échéances.
En cas de fort taux de transformation de ses dépôts, la banque peut se retrouver dans une situation de ressources financières (liquidités) insuffisantes pour faire face à ses échéances à court terme (par ex : des retraits importants). Ce peut être le cas suite à une crise de confiance à l’égard de la banque ou à une crise de liquidité générale qui freinera le marché interbancaire et empêchera la banque de trouver des liquidités. Sur les marchés financiers l’illiquidité frappe quand les acheteurs ou vendeurs ne trouvent pas de contreparties pour leurs opérations.


2. Les risques subis
A l’inverse des risques volontairement pris par la banque et sur lesquels elle se rémunère, l’entreprise peut être confrontée à des risques non subis. Dans ce cadre, on peut référencer :

• Les risques opérationnels :
Ils sont communs à toutes les entreprises et peuvent être accidentels ou criminels. Il s’agit de risques de pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des procédures, personnels, systèmes internes, ou à des évènements extérieurs.
(ex : procédure inadaptée, manque de formation, virus informatique, délit d’initié, fraudes, vols, incendie, coupure de courant…)
Le risque opérationnel ainsi défini, inclut le risque juridique. Ce dernier s’alimente de tout litige avec en contrepartie une erreur imputable à l’entreprise au titre de ses opérations (ex : secret professionnel)
Répertoriés par le Comité de Bâle, les risques opérationnels entrent dans la pondération du ratio mac Donough (10 %).

• Les risques de gouvernance :
Ils concernent l’ensemble des collaborateurs y compris la direction. Ils regroupent le risque de non – conformité (non-respect des dispositions règlementaires, déontologiques…), le risque de management (altération du pilotage dont la cause peut être interne –climat social, déficience d’un outil de pilotage, et externe : rapprochements, fusions) et les risques extérieurs (liés à des changements d’obligations légales, pression des élus..)

• Les risques de non-conformité :
Ils constituent un risque de sanction judiciaire, disciplinaire ou administrative, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui nait du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires, qu’elles soient de nature législatives ou règlementaires.

Conclusion :
Toutes ces familles de risques sont génératrices de coûts financiers avérés ou potentiels pour les banques : c’est la notion d’exposition.
Au vu du rôle des banques dans l’économie, les législateurs sont particulièrement vigilants et cherchent à assurer une bonne résistance des banques face à leurs multiples risques.
La législation s’est constituée au niveau international, au sein du Comité de Bâle, dans cette optique.
Ces mesures visent essentiellement à assurer, pour la banque, une situation de liquidité et de solvabilité satisfaisante, et à garantir en permanence une adéquation entre les risques encourus et la surface financières (fonds propres) de la banque concernée.
Toutes ces nouvelles obligations légales et règlementaires n’ont qu’un but, éviter le risque ultime que peut représenter la défaillance d’une banque qui par effet domino peut contaminer l’ensemble du système bancaire mondial, il s’agirait alors d’une crise systémique.



nathalie s

Messages : 4
Date d'inscription : 19/01/2016
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